Dashfolio 2015
Revitaliser l'économie du savoir

Secouer l'arbre du savoir


Imaginons quelle serait notre expérience de chercheur sur le Net, si chaque système d'exploitation se désengageait de l'hybridation pour redevenir natif, et se réserver l'utilisation exclusive de son Webmail comme de son moteur de recherche: nous aurions une garantie qu'un internaute devrait être en droit d'exiger, à savoir que derrière une adresse "@icloud.com", il ne peut y avoir qu'un utilisateur Mac; derrière une adresse "@hotmail.com" ou "@outlook.com", un utilisateur Microsoft; derrière une adresse "@gmail.com", un utilisateur Android, etc.

Pour ce qui est de l'optimisation pour les moteurs de recherche (considérant Bing pour Microsoft, Google pour Android, et Spotlight pour Mac), le référencement passerait par un identifiant dédié, par l'intermédiaire duquel l'utilisateur pourrait publier des contenus sur l’Intranet+ natif (pour être indexé sur Bing, Google, ou Spotlight uniquement), et/ou sur l’Extranet+ multi-OS (pour figurer à la fois dans son moteur système natif, et dans tous les autres).

N'y a-t-il pas un intérêt général certain à considérer l’internet comme une seule et même organisation de franchise (plutôt que comme une interconnexion de paniers percés, au sens macro-économique du terme), qui compterait autant de sous-réseaux à forte valeur ajoutée que nécessaires et suffisants à l’optimisation permanente de nos expériences utilisateur, réseau et système?

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