Rendre l’environnement utilisateur conceptuellement étanche implique tout d’abord de sortir l'ordinateur de production du "jeu" aux interfaces (entendu au sens de vide juridique), en se fixant comme premier objectif de migrer du catalogue international de tout ce qui techniquement possible, à la pré-configuration européenne de ce qui est légalement permis. Ce qui se traduit par un certain nombre de choix à faire au moment de la création d’un compte utilisateur quel qu’il soit, concernant notamment l'usage envisagé de ce dernier (en termes d'interaction avec la famille, les amis, les prospects, puis les collègues), et sa raison d’être thématique (pour qu’il puisse être référencé de manière optimale dans les annuaires applicatifs et réseaux correspondants).
Les périmètres à surveiller étant sommairement délimités, imaginons une expérience utilisateur encore plus transparente dès le choix d’une machine, et donnons-nous les moyens de sortir de cette course abrutissante à l’hybridation sociale imposée par le buzz et autres rumeurs de marché, pour revenir vers ce qui est sensé faire la réputation d’un Mac, pourvu qu’il soit correctement utilisé, c’est-à-dire respecté comme tel: à savoir sa fiabilité, qualité essentielle pour qui veut produire sereinement. Pour un auteur web qui se respecte, tout commence donc avec le type de Webmail (voir la diapositive n°2/6 [5]) utilisé lors de la création de l’identifiant utilisateur (c’est-à-dire bien avant l’achat), car c’est sur cette adresse e-mail que devra pouvoir reposer toute la configuration de l’environnement utilisateur, extensions infonuagiques comprises: en effet, en acceptant les termes du CLUF, vous vous engagez d’un clic à respecter tous les traités internationaux en vigueur, ce qui ne fonctionne - nul n’étant prophète - que si vous connaissez les lois qui régissent l’accès à l’internet dans votre propre pays.
Optimiser le temps de prise en mains d’une machine nouvellement acquise consiste également à rendre cette dernière encore plus auto-explicative, en remettant sous le capot tout ce qui n’a pas à détourner l’utilisateur de ce qu’il a à faire, à savoir: produire des contenus de qualité. En d’autres termes, cela équivaut à rendre les configurations de "sortie (du) magasin" encore plus génériques, car trop de ressources - cognitives comme système - sont encore squattées - par défaut - par des utilitaires relevant d’un niveau expert. Si les responsabilités de l’utilisateur vis-à-vis de l’éditeur (et vice-versa) sont claires dès le début, le processus du feedback devrait suffire à produire de la valeur ajoutée dans le sens de l’intérêt général: ce qui veut dire également qu’en dissuadant les utilisateurs d’aller mettre leurs mains dans le cambouis des développeurs (éditeurs et constructeurs), on évite à ces derniers d’avoir à surveiller ce que les premiers mijotent dans leurs casseroles.
Permettre à l’utilisateur d’optimiser son rendement dans le sens de l’auto-motivation, c’est ensuite compléter cette nouvelle configuration générique en donnant à l’auteur plus de moyens de mesurer sa productivité: une nouvelle version "Base+" d’Automator allant dans ce sens serait la bienvenue. De même qu’un tableau de bord complet pour la visioconférence de groupe. Ce qui permettrait du même coup au service iCloud (6) de devenir l’équivalent natif pour Mac OS X de Yahoo! Groupes (multi-OS [7]), et sortirait le premier (6) de l’état d’incomplétude embryonnaire dans lequel il végète encore du fait de l’absence de certains verrous essentiels en termes de partage sécurisé: option de lecture seule version "rien que pour vos yeux" (interdisant le téléchargement) et extensions de groupe notamment, qui permettraient d’aller au-delà du simple partage familial (8) en réseau domestique pour tendre vers une logique "Intranet+" nativement dédiée à ce que les utilisateurs produisent avec leurs outils Mac. Voilà pour les pré-requis en matière "d’efficacité personnelle en environnement réseau".
Passons maintenant à la quadrature de la Net-Entreprise avec, parmi les applications natives dédiées à la publication web, celles qui manquent pour boucler un cycle de NetPlusUltranaute®: au niveau Netfolio de l’auteur qui se présente à son public, une nouvelle version d’iWeb (9) - appelons la iNet pour le moment - qui permettrait d'importer (c'est-à-dire de récupérer) des projets iWork (10) existants, brille par son absence. Au moment de la dépublication pour cause d’obsolescence du contenu, un tel module de site serait exportable au format iBooks Author (11) comme archive web réintégrable à de nouveaux projets, tandis que l’application iBooks Author elle-même resterait une solution totalement autonome par ailleurs. Pour être parfaitement complètes, l’une comme l’autre devraient non seulement proposer une protection intégrale en termes de GDN (12), mais aussi supporter la mise à niveau vers des offres d’auto-hébergement web tierces (du niveau Extranet+) entièrement dédiées au Mac.
Au niveau professionnel Profolio, une solution "SGC (CMS)" (13) native d’édition web de type Python (14) fait cruellement défaut au service "Sites Web" de l’application OS X Server (15). Là aussi, le NetPlusUltra® serait de pouvoir importer dans une telle installation SGC/CMS d’anciens projets iNet archivés au format iBooks Author, l’ensemble restant intégralement verrouillable par l’auteur sous forme de capsule GDN inviolable une fois publiée. Un processus de publication 100% natif de bout en bout ferait ainsi enfin émerger un moteur de recherche tout aussi natif, et contribuerait à régler l’épineux problème de l'analyse statistique (d’audience web), au travers d’une application dédiée qui reconnaîtrait enfin à l’auteur européen compétent - dans la mesure où ce dernier n’a aucun intérêt financier à laisser Google lui gérer son affaire - son statut de gestionnaire légitime de la boutique virtuelle dont il est l'unique producteur exclusif.
Enfin, une telle mise à niveau permettrait dans la foulée de dépolluer le Mac App Store de tous ces gadgets inutiles qui ne font que brouiller la perception que les utilisateurs ont de leur outil, du fait d’appréciations forcément biaisées par la prévalence abusive de l’hybridation (de la dilution) sociale des systèmes. Avec une nouvelle génération d’applications natives professionnelles spécialisées par format, usage, métier et thème, l’utilisateur pourrait optimiser plus efficacement son environnement de production, et obtenir satisfaction beaucoup plus rapidement auprès de ses différents fournisseurs par l’intermédiaire d’un feedback personnalisé. Dans ce scénario, l’applicatif tiers resterait réservé aux domaines ludo-pédagogiques (didacticiels, tutoriels et jeux) et graphiques (modèles de documents iWork, de sites iNet, de livres iBooks Author, etc.). Le présent article s’adresse donc à tous les professionnels indépendants et libéraux du savoir (16) qui aiment leur métier, et qui comme moi, sont d’avis que les configurations de base sont décidément encore beaucoup trop incomplètes, non seulement par rapport aux possibilités, mais aussi et surtout en rétro-prospective de l’énoncé de mission NetPlusUltra® (17) pour ce volet organisationnel et technique, que je vous invite ici à relire.
Daniela BERNDT
Anglais /
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