Internationalisation conceptuelle

21/05/2015 15:25 Rangé dans:Volet culturel

Expression libre

Si le principe de la protection du double droit moral et patrimonial de l'auteur sur son oeuvre impose à ce dernier de verrouiller son environnement utilisateur sur ce qu’il a de natif, et de se méfier des réseaux sociaux pour ce qu’ils ont d’intrusif, comment convient-il d'encadrer sa propre pratique du réseautage inter-systèmes pour optimiser sa visibilité? Partant de cette problématique, je vous propose une synthèse d’audit 2013-2015, en me plaçant du point de vue général de l’internaute soucieux de préserver sa vie privée autant que son espace vital sans pour autant négliger sa liberté d’expression, et souhaitant à ce titre faire le point sur sa marge d’optimisation en vue d’une éventuelle affiliation au système de master franchise web NetPlusUltra®.

Pour éviter les déconvenues liées à une mauvaise préparation, interrogez-vous tout d’abord sur vos motivations, en répertoriant vos activités dans une matrice d’optimisation "admin, perso, social, pro" semblable à celle que vous trouverez dans ma diapositive n°1/6 (1). Ensuite, constituez-vous un Mailfolio® projet, en commençant par examiner de plus près la solution de messagerie fournie par votre FAI, et en complétant cette dernière en fonction de ce qui pourrait lui faire défaut (alias, anti-spam, anti-virus, chiffrement, connexion sécurisée, liste noire, etc.). Pour ce faire, reportez-vous à ma diapositive n°2/6 (1), ainsi qu’au site de l’Arobase (2), qui, bien que perfectible dans le sens d’un retour vers le natif, constitue un bon point de départ sur ce fondement essentiel du réseautage qu’est le courrier électronique (3). Comme vous pouvez le constater, bien qu’il ne soit pas encore question de publication, l’éventail des possibilités sur le plan individuel est déjà très large en termes de partage à titre familial, amical, et même professionnel.

Élargissons maintenant cette réflexion au périmètre "groupe de discussion", et là se pose la question du profil à attribuer à ce dernier pour des raisons de transparence comme de visibilité, puisqu’il n’y a aucun intérêt, par les temps qui courent (toujours dans le mauvais sens), à se retrouver sur le radar des mouvances occultes. Que vous décidiez de créer un groupe à titre personnel (pour discuter de généalogie en famille, ou de cinéma entre amis) ou professionnel (pour proposer un Forum Aux Questions rassurant à vos prospects indécis), la solution à la fois la plus accessible et la plus complète d’un point de vue conceptuel est actuellement sans conteste Yahoo! Groupes (4), dans la mesure où cette dernière prévoit un mode privé (recommandé) contractuellement respectueux de notre approche européenne du droit d’auteur, et compatible avec la vision NetPlusUltra® des cercles de qualité. En mode restreint ou public (déconseillés car ouverts aux messages non sollicités), vous pourrez vous contenter de la page de description du groupe, qui renverra éventuellement vers sa page d'accueil ou son site officiel, tandis qu’en mode privé, rien ne vous empêche de créer un accès réservé (5) par l’intermédiaire de votre site web avec ses conditions spécifiques, à condition que ces dernières viennent compléter celles de Yahoo! sans les contredire.

La création de votre Mailfolio® projet et d’un groupe de discussion vous a permis de vous faire la main, et vous commencez à vous réjouir à l’idée de participer à l’effort de publication. Ne vous précipitez pas, et contentez-vous d’abord de passer en revue les différents types d’hébergement qui s’offrent à vous, de poids plume à poids lourd en passant par poids léger et moyen, la mesure de poids faisant référence à la quantité d’informations que vous pouvez vous permettre de confier à ces différents types de plateformes en fonction de leur fiabilité, et du contrôle que ces dernières vous concèdent à conditions que vous assumiez vos responsabilités d’auteur. Si vous êtes encore indécis quant à ce que vous entendez publier, abordez ces différentes formules comme autant d’étapes d’un même parcours (6), et passez de l’une à l’autre dès que vous vous sentirez prêt, ou que vous en aurez les moyens. Si en revanche vous avez une idée fixe et des besoins clairement définis, le mieux sera de sauter les étapes inutiles et de souscrire directement à l’offre qui correspondra à vos attentes.

Commençons par la catégorie poids plume de ce ring virtuel (7), dans laquelle on trouve bien entendu (ceux qui ne font pas le poids…non je plaisante!) les réseaux sociaux, et leur fâcheuse tendance contractuelle à (vouloir) faire de vous leur vache à lait. On ne le répétera jamais assez: nul n’est sensé s’infliger un tel supplice! Pour éviter que le trou noir ne vous avale tout cru, privilégiez les plateformes de droit européen telles que Qwant ou Glowbl pour créer vos Carnets (8) et autres LiveStages (9) d’expression libre, dont vous pourrez ensuite vous servir comme pages officielles de description de vos listes de discussions privées ou restreintes sur Yahoo! Groupes. Si vous envisagez de créer un compte sur ce type de plateforme, gardez à l’esprit qu’elles servent de vitrines technologiques déguisées en cafétéria sociale (dont les sucrières aussi, ont des yeux et des oreilles), et que c’est en les utilisant dans ce sens, pour créer des pages d’informations que vous ne pourrez pas récupérer (ce qui vous oblige à les créer sur votre disque dur), que vous vous en sortirez le mieux…ce qui limite considérablement l’intérêt qu’il peut y avoir à y faire son entrée. Tout le problème est là.

C’est donc à partir d’ici que se pose sérieusement la question d’un hébergement à part entière, et donc du FAI, avec une première distinction à faire, dans cette catégorie poids léger, entre internet de consommation (temps de loisir), et internet de production (temps de travail). Si vos motivations vous attirent vers le premier, vous êtes un socionaute, et vos besoins se limitent à des solutions de stockage infonuagiques pour lesquelles les offres des FAI classiques devraient suffire (Bouygues, Free, Orange, SFR, etc.). Si en revanche vous souhaitez faire bonne impression en vous dotant d’un premier site web, commencez par l’option pages personnelles incluse à votre offre internet, la plus présentable étant actuellement celle de SFR; une option faussement gratuite, dans la mesure où cette dernière est incluse au prix mensuel de l’abonnement, et dont il serait d’autant plus dommage de ne pas profiter qu'elle laisse le choix entre un mode de publication logiciel (depuis votre disque dur) et le mode entièrement basé en ligne tel que WordPress (pour une publication par l’intermédiaire de votre navigateur [11]), à condition de ne pas rechigner à faire les installations nécessaires soi-même. Du fait de ses limitations techniques, cette option est à privilégier pour un blogue ou un site personnel, comme son nom l’indique, ce qui est néanmoins suffisant pour la rendre admissible à l’affiliation à mon système de franchise web NetPlusUltra®.

Lorsque l’on est comme moi conscient de tout ce qui précède, parce que l’on a un profil d'intégrateur (-trice) de savoirs (12) issu·e de la génération des quadras d’aujourd’hui (13), qui a vu venir l’internet gros comme une maison, avec ses gros sabots et sa bouche en coeur, on passe directement à la catégorie poids moyen des offres d’hébergement mutualisé, chez un hébergeur professionnel tel qu’OVH par exemple (14), qui en plus du modem adéquat, propose un catalogue aussi complet qu’évolutif permettant de s’installer dans la durée. Rappelons que dans la mesure où 1&1 (15) est à considérer comme l’équivalent allemand d’OVH en France, il y a peu d'intérêt pour des professionnels du savoir indépendants français à aller se faire infogérer en Allemagne (et vice versa). Pour une vue d’ensemble de tout ce qu’il est possible de réaliser à partir d’un tel hébergement mutualisé, je vous renvoie à mon Métafolio de présentation de concept (16), ainsi qu’à mon flux RSS de rattrapage (17), qui démarre dans la catégorie poids léger précédente avec Jimdo (18), une alternative allemande aux pages personnelles de nos FAI envisageable pour la création de sites personnels de qualité professionnelle, mais non hébergés en France.

Tout ceci nous ®amène - dans la catégorie poids lourd, et comme déjà annoncé dans l’énoncé de mission NetPlusUltra® pour ce volet culturel (19) - à mon projet d’infrastructure dédiée Extranet+Ultra®, équivalent multi-OS de mon Intranet+Ultra® natif (cf. diapositive n°4/6 [1]). Bien qu’une version light de type module WordPress extensible à l'échelon "multisite" (20) ait déjà fait ses preuves de faisabilité à l’état spécificatif (21), le choix d’une solution intégrale de type IBM Connections (22) se justifierait par la nécessité de faire s’agréger chaque Extranet+Ultra® spectroscopique national souverain dans son propre "coffre-fort propriétaire", ce qui soulève bien entendu la question de la stratégie d’infogérance à privilégier pour l’administration à distance de ce type d'hébergement dédié. Là aussi, la solution est dans la formule, et se traduit par une livraison "clés en main", semblable à l’expérience d’achat d’un serveur Mac Mini dans l’Apple Store (23), à sa mise en route, et à sa configuration en tant qu'administrateur-utilisateur, puis - en fonction de ce que prévoient les contrats de maintenance du constructeur (IBM) et de l’hébergeur (OVH, filiale, ou tiers), ainsi que mon propre retour d’expérience en tant qu’administratrice système - à l’octroi, à terme, d’une licence NetPlusUltra® à un (futur) membre franchisé compétent en termes de maintenance d’un tel périmètre conceptuel.

Daniela BERNDT

Anglais / Allemand

Précisions

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